_________________________________
LA VERITABLE HISTOIRE DES
CATACOMBES DE PARIS
D'abord, les "catacombes" de Paris ne sont pas de vraies catacombes
:
Ce sont, en fait, des carrières souterraines pleines
de trous creux et de vides pleins de noir obscure qui nécessitent un
éclairage si on souhaite absolument y voir quelque chose. De ces carrières
ont été extraites les pierres minérales calcaires qui ont
servies à bâtir de prestigieuses réalisations, telles que
le chapiteau Zavatta, la Tour Eiffel et le Bois de Boulogne.
Face à
la barbarie païenne, les cataphiles ont convertis Paris au Christianisme
:
Déjà, à l'époque gallo-romaine,
on avait supplié César de décompresser des blocs de pierre
pour en faire des voitures de luxe. Peu après, saint Denis (cataphile,
évangélisateur de Lutèce et saint martyr), au XIXème
siècle avant Jacques Chirac, avait tenté de convertir les romains
qui voulaient l'empêcher de descendre commémorer avec ses disciples,
dans les carrières de l'actuel Faubourg Saint-Jacques. Il y fut poursuivit
et arrêté semblerait-il par le Centurion Ioannes Claudius Sarattus,
puis a perdu la tête... On connaît la suite...
De très mauvaises
conditions et maltraitances dans les carrières :
Durant des siècles, on a creusé des trous
dans tout Paris afin d'y extraire des pierres par la force ; les exploitant
de manière odieuse !
A force de bâtir de façon sauvage, certaines carrières ont
été endommagées par des habitations surfaciales.
Un Roi de
France protecteur des carrières :
En 1777, voyant que les carrières étaient
menacées par des immeubles et maisons instables, Louis XVI, Roi de France
et de Navarre, décida de créer l'Inspection Générale
des Carrières (l'I.G.C.).
Acharnement
thérapeutique dans les carrières :
L'I.G.C. est toujours actuellement l'administration chargée
de soigner les carrières. Il lui arrive même parfois de prescrire
des injections salvatrices. Ainsi injectées, les carrières sont
totalement protégées et, dès que l'immeuble s'écroule
de vieillesse, il suffit d'enlever soigneusement le béton durci pour
retrouver intact le caractère originel de la carrière concernée.
Des ivres
morts condamnés à devenir cataphiles pour l'éternité
:
Durant des siècles, la condition des morts parisiens
était déplorable : ils devaient s'entasser dans la promiscuité
des cimetières bondés ; notamment celui des Saints-Innocents (actuel
quartier des Halles). Las que leurs revendications ne soient jamais prises en
compte, les morts parisiens se révoltèrent en dégageant
plein d'odeurs et s'introduisirent, par la force, dans les caves du quartier.
Les habitants, choqués de voir leurs bouteilles vidées par des
ivres morts, eurent tôt fait de se plaindre. Certains se suicidèrent,
considérant la condition des ivres morts meilleure que celle des sobres
vivants. Pour des raisons que l'on devine électorales, le Roi céda
et fit enfermer 6 à 8 millions de squelettes déjà morts
de soif dans les carrières afin qu'à jamais, ils ne puissent revoir
la lumière du jour ; néfaste pour leurs os délicats.
La Noblesse
et le Clergé dans les catas :
En 1793, les citoyens révolutionnaires tentèrent
de reboucher les carrières en retournant les immeubles. C'est dans ce
climat pacifique que les méchantes bonnes soeurs du quartier agressèrent
les gentils révolutionnaires en achetant la vertu républicaine
de ceux-ci et leur offrant tous leurs biens. Bientôt sans aucune ressource,
elles allèrent jusqu'à les poursuivre dans les carrières
pour leur offrir leur sang de religieuses au nom des libertés ; pour
une monde prétendu meilleur.
C'est ainsi que les carrières furent souillées par le "sang impur"
des religieux et des personnes n'ayant pas eu la chance d'être issues
de la "Gueuse". Le terrorisme venait d'être inventé !
Louis XVII
perdu dans les catas :
Toujours en 1793, le 03 novembre, un certain Philibert
Aspairt, présumé portier du Val-de-Grace, perdit son sens de l'orientation
après avoir bu trop de "Chartreuse verte".
Il fut retrouvé le 30 avril 1804 par une équipe d'inspection après
avoir cuvé pendant onze ans. Invectivant les inspecteurs, il ne voulut
pas sortir de son trou. Il a du mourir en 1810, puisque ce n'est qu'à
cette date qu'a été construite sa tombe, dans la carrière.
Jeux de société
et dandysme dans les carrières :
Beaucoup d'activités ludiques se sont déroulés
dans les catas durant tout le XIXème siècle et jusqu'à
la Première Guerre Mondiale : des messes noires, de la contrebande pour
pénétrer le mur des Fermiers Généraux, la chasse
et le massacre des communards, en passant par des trafics et conspirations en
tous genres.
C'est donc bien avant Raymond Reuba, durant l'entre-deux-guerres que la mode
de la "Cagoule" fut lancée dans les carrières par la bande du
"Comité Secret d'Action Révolutionnaire" et par son chef : Eugène
Deloncle (exécuté par la Gestapo en janvier 1944).
Pendant toute l'Occupation, les boches et les résistants ont joué
à cache-cache dans les catas, tentant de ne pas squatter dans les même
salles aux même moments que leurs concurrents.
Août
1944 : Paris libéré par les cataphiles !
Le soulèvement d'insurrection de Paris, précédant
la sanglante épuration, fut organisé par le colonel stalinien
Rol-Tanguy à partir de l'Abri FFI (dans les carrières, sous la
Place Denfert-Rochereau).
Les conneries :
Durant les années 50-60, les catas furent le théâtre
de nombreuses fêtes estudiantines.
Le grand essor cataphile que connut les catas se situe plutôt dans les
années 80.
C'est ainsi que de très nombreux skinheads descendirent pour organiser
des reportages télévisés, des messes noires et des partouzes
à caractère nécrophile ; et ce, jusqu'à nos jours...
Mais
ça, tout le monde le sait ! J'l'ai même vu à la télé
!
Mais surtout, les "catacombes", C'EST INTERDIT !
________________________________